Dans les Zones de Santé de Mweso et Birambizo, en territoires de Masisi et Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, PAP-RDC (Programme d’appui au développement des populations forestières en RDC, les pygmées aussi), assiste des populations en situation de vulnérabilité. De plus en plus des bénéficiaires de cette assistance améliorent leurs conditions de vie. C’est le cas des Izabayo Dina et Habyambere Dusabe, qui expriment ici leurs satisfécits…
Izabayo Dina vit avec ses enfants dans le camps des déplacés de Kahe, en territoire de Rutshuru. Agée de 32 ans, elle est mère de quatre filles. Aujourd’hui elle est à sa cinquième grosse. Elle s’inquiète pour l’accès aux CPN (Consultations prénatales) ainsi qu’aux frais d’accouchement. La même inquiétude se lit sur le visage de son amie Habyambere Dusabe. Agée de 25 ans et mère de trois enfants dont deux garçons, elle est aussi résidente du camp des déplacés de Kahe. Elle est à sa quatrième grossesse et s’inquiète aussi pour son accès aux soins de santé et pour son accouchement.
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Leurs ménages ont bénéficié du projet CBT-PAM (Cash Based Transfer – PAM), un projet réalisé avec le financement de PAM (Programme alimentaire mondial). « Nous sommes toutes des bénéficiaires directes de ce projet. Nous avons été servies à la hauteur des ménages du code T 5 (Equivalant à la somme de 148 000Fc et nous avons été assisté pour six phases soit un total de 888 000Fc chacune », expliquent elles, avec un sourire qui rend leurs visages reluisants.
Les soins de santé d’abord
Pour ces deux dames, la priorité est d’entamer les consultations prénatales et d’épargner pour les factures d’accouchement. « Etant grosses sans moyen financier ni autres sources de revenus, il était pratiquement impossible pour nous d’accéder aux différentes séances de la consultation prénatale (CPN), e même d’acheter des layettes et épargner en vue d’honorer nos factures de la maternité compte tenu du degré de notre vulnérabilité dans le camps des déplacés. Depuis cette assistance nous n’avions plus jamais raté en aucune des séances de la CPN », racontent elles.
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Selon plusieurs témoignages recueillis sur différents sites de distribution dans le cadre du projet CBT, cette assistance est un ouf de soulagement pour plusieurs familles. « Nous sommes heureuses de l’impact de ce projet dans la vie de nos ménages respectifs. Même après, nous serons déjà capables de nous prendre en charge même pour des soins ainsi que pour l’accès aux aliments et à l’éducation de nous enfants. Nous comptons initier quelques AGRs (Activités Génératrices des Revenus) … pour notre auto-apprise en charge », assure Habyambere Dusabe.